samedi 12 septembre 2015

Iraklia



-         Horta, vous avez ?
-         On attend la pluie.
-         Spanakopitakia ?
-         Ça, c’est sur la carte mais on n’en a jamais eu.

Dimitris est le serveur de l’une des deux tavernes qui jouxtent la plage de Livadi, la plus grande et probablement  la plus belle. La désinvolture et l’ironie de ses réponses traduisent à merveille l’esprit des petites Cyclades. 
Port d'Iraklia
A Iraklia, le camping sauvage n’est seulement toléré comme dans quelques autres endroits en Grèce : il est encouragé ! A proximité de la plage de Livadi, des tonnelles ont été installées par la municipalité. Elles permettent aux free-campers d’installer leur tente à l’ombre. Dimitris met à disposition un tuyau derrière la taverne pour la douche.

Pour se rendre à Livadi, il faut marcher 15 minutes depuis le port… ou alors prendre le bus. Demander le numéro du conducteur de bus et l’appeler quand vous avez besoin de lui est bien plus simple que d’essayer de comprendre ou de retenir les horaires affichés.

La vie dans le port (village principal de l’île) est d’un calme absolu, même en plein mois d’août. De temps à autre un ferry One Day Cruise débarque quelques centaines de passagers qui envahissent tavernes, cafés et boutiques le temps d’une petite heure, puis repartent.

Ils n’ont pas malheureusement pas le temps d’aller à Panaghia, deuxième village de l’île, quasi-désert et d’un charme envoutant. Panaghia est le point de départ du sentier menant aux grottes. Attention, contrairement à ses sœurs (Koufonissi, Schinoussa, Donoussa), Iraklia n’est pas plate…

Ce soir, je mangerai chez Dimitris.
-          … du poisson ?
-          Il n’est pas frais. Je peux te faire un excellent toast si tu veux.
-          Il te reste de l’agneau ?
-          Pfff, tu vas m’envoyer au grill !