- Horta, vous avez ?
- On attend la pluie.
- Spanakopitakia ?
- Ça, c’est sur la carte mais on n’en a jamais eu.
Dimitris est le serveur de l’une
des deux tavernes qui jouxtent la plage de Livadi, la plus grande et
probablement la plus belle. La
désinvolture et l’ironie de ses réponses traduisent à merveille l’esprit des
petites Cyclades.
A Iraklia, le camping sauvage n’est
seulement toléré comme dans quelques autres endroits en Grèce : il est
encouragé ! A proximité de la plage de Livadi, des tonnelles ont été
installées par la municipalité. Elles permettent aux free-campers d’installer leur tente à l’ombre. Dimitris met à
disposition un tuyau derrière la taverne pour la douche.
Pour se rendre à Livadi, il faut
marcher 15 minutes depuis le port… ou alors prendre le bus. Demander le numéro
du conducteur de bus et l’appeler quand vous avez besoin de lui est bien plus
simple que d’essayer de comprendre ou de retenir les horaires affichés.
La vie dans le port (village
principal de l’île) est d’un calme absolu, même en plein mois d’août. De temps
à autre un ferry One Day Cruise débarque
quelques centaines de passagers qui envahissent tavernes, cafés et boutiques le
temps d’une petite heure, puis repartent.
Ils n’ont pas malheureusement pas
le temps d’aller à Panaghia, deuxième village de l’île, quasi-désert et d’un
charme envoutant. Panaghia est le point de départ du sentier menant aux grottes.
Attention, contrairement à ses sœurs (Koufonissi, Schinoussa, Donoussa),
Iraklia n’est pas plate…
Ce soir, je mangerai chez
Dimitris.
-
… du poisson ?- Il n’est pas frais. Je peux te faire un excellent toast si tu veux.
- Il te reste de l’agneau ?
- Pfff, tu vas m’envoyer au grill !